
MOI C'EST MADAME !
Mesdames, vous êtes quotidiennement ramenées à votre statut de "fille de" ou "femme de" par les courriers de votre banque, de votre entreprise ou par telle ou telle institution ?
En 2024, il est temps que toutes les femmes soient ENFIN considérées comme des personnes totalement indépendantes de la tutelle patriarcale.
Envoyez-nous captures d'écran ou photos (chéquier, lettre, formulaire en ligne…) !
Nous voulons interpeller ici les entreprises sur leur utilisation sexiste des termes "Nom de jeune fille" et "Mademoiselle".
​
Passivité, habitude, indifférence ou sexisme : plus d’excuses, les entreprises doivent dès à présent supprimer ces termes désuets et réducteurs.
​
Significatif de la place des femmes dans notre société et donc sexiste, l’emploi des termes "Mademoiselle" et "Nom de jeune fille" ne repose sur aucune disposition législative ou réglementaire et ne constitue pas un élément de l’état civil. Il résulte uniquement d’un usage patriarcal donc sexiste.
​
Discriminatoire, intrusif, ringard, condescendant
​
Il y a déjà 40 ans que le Sénat a rappelé « Qu’il s’agisse des termes madame ou mademoiselle, ou du nom des femmes, le droit positif actuel n’établit pas de discrimination, seuls des usages abusifs sont la cause des difficultés qu’un grand nombre de femmes éprouvent à faire respecter leur droit ».
​
À l’automne 2011, une campagne féministe « Mademoiselle, la case en trop ! » a été lancée par Les Chiennes de garde et Osez le féminisme ! avec comme résultat la publication, par les services du Premier ministre Fillon, d’une circulaire supprimant les termes « Mademoiselle », « Nom de jeune fille » et « Nom d’épouse » des formulaires administratifs.
Treize ans après cette circulaire, ces termes de civilité intrusifs et discriminants, donc sexistes, sont toujours utilisés, notamment dans les secteurs bancaires, du transport aérien et de quelques autres administrations et entreprises privées.
C’est pourquoi, les Chiennes de garde et des féministes engagées ont décidé de reprendre ce sujet en lançant une plateforme de signalement des institutions perpétuant ce sexisme ordinaire.